Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Paul-Henri Pruvost

Archives
14 avril 2005

Wanted n°7 : VOIR L'ACROPOLE ET MOURRIR

Cette demoiselle semble s'être retirée d'un monastère d'un ordre orthodoxe quelconque.

    Taille : Eligible au "Gallimard All Star Basket Club"
    Yeux : Regarde! Y a l'acropole qui scintille ("Les bras m'en tombent comme on dit du côté de Samothrace".)  
    Signe distinctif : "MAIS C'EST IGNOBLE CE QUE TU DIS!!!!!" (>110 db)

    Son crime : Recherche asymptotique d'un projet paneuropéen crédible.

olivia1

Cette demoiselle est dangereuse car capable de te psychanaliser plus vite que ta propre mère.

Récompense :  l'oeuvre complète des Torquemada brothers :"1001 façons de réussir un BBQ champêtre", ainsi que leur dernier single :"Burn, Baby burn".

 

Publicité
26 mars 2005

Wanted n°6 : HOLY MAGNOLIA ?!? ARE YOU TURNING CHINESE?

Cet homme a été vu dernièrement près de la place Tien An Men en train de vendre à la sauvette des écrans N*C afin de se constituer une retraite décente.

    Taille : 1m80, soit 20cm de plus que la moyenne nationale chinoise
    Yeux : Pétillants au féminin,  indécis au masculin
    Signe distinctif : "Elegance is an attitude"

    Son crime : Recherche asymptotique d'un projet enfin crédible

nicogigolo

Cet homme est dangereux car empli de tact, d'intelligence, de finesse et d'humour. En bref, comme disait pépé : "Petit, vad ire aux poules de rentrer, y a le plus gros b****** du quartier qui vient s'en donner à coeur joie". Hum... Mouiii.

Récompense : Un abonnement à vie à FHM, et une dégustation de la ligne de cigares Cohïtba lancé par Marc Dorcel et fabriqué en Hongrie.


25 mars 2005

Wanted n°5 : LE POMPIER SONNE MATRAQUE TOUJOURS DEUX FOIS...

Cet homme a été vu dernièrement en flagrant délit d'achats compulsifs dans un magasin d'ameublement suédois, en balieue parisienne.

    Taille : 1m75 de haut, autant en tour de pectoraux
    Yeux : Bleu chamois des Alpes
    Signe distinctif : Les fait toutes tomber, mais ne s'en rend jamais rend compte (eh Pierre! Fais une passe en retrait! La joue pas perso!)

    Son crime : Recherche asymptotique de la compréhension de la jungle urbaine ("Je comprends vraiment pas")

pierre1

Cet homme est dangereux car ne comprend à son environnement mais s'acharnera tout de même à le dépolluer ("vous comprenez, cela donne un sens à ma vie")

Récompense : Une visite de la déchetterie de Samoëns les trois tringles, et une balade champêtre en tandem à Azay le rideau.






18 mars 2005

Wanted n°4 : ER- WHERE'S THE BUSSTOP TO BAHRAïN?

Cet homme a été vu dernièrement  tentant de convaincre son banquier de lui prêter des fonds selon un montage mudharaba afin de créer une boutique off-shore de LBO halal à Bahreïn.

    Taille : 1m83 1/2
    Yeux : marrons, cerclés de bleu sombre, une tache verte à l'oeil gauche
    Signe distinctif : Ne parle plus aux cools

    Son crime : Recherche asymptotique de celle qui le supportera enfin

2004_1106image00104
 

Cet homme est dangereux en raison de ses humeurs massacrantes récurrentes, de son fort accent à la Maurice chevalier en anglais, allemand et arabe. Tend à se prendre pour Erwin R. certains soirs d'été.

Récompense :  Un ticket pour une croisière sponsorisée par Pascal Sevran et une version remasterisée et interprétée par Julio les deux églises du temps des cerises.

18 mars 2005

La newsletter n°15 : Sociologie des e-bibliothèques à l'usage des anti-cools

Amis, ami(e)s, mon public, mon amour,

Huit mois et des brouettes que je cotoye une bibliothèque dont je tairai le nom (et qui se trouve rue St Guillaume), et autant de longs jours où je ne cesse de me rappeler avec douleur que l'opération "1 ordinateur, 1 euro" n'est finalement vraiment pas la bienvenue...

Huit mois et des brouettes que je dois subir les intempestifs tapotements de claviers et autres cliquetis de souris dans une atmosphère sensée exalter le calme, la tempérance et  la sérénité. Wishful thinking comme dirait un pote de Leeds, dont le nom de famille ne lasse pas de me rappeler ce fameux général américain au prénom de grand voyageur grec et au destin présidentiel.

Il ya peu, nous devions subir les assauts de ces centaines de midinettes pensant que porter des talons haut et les faire claquer ostensiblement sur le délicieux parquet de ces leiux de connaissance, étaient un must et que de toute façon cela n'était que : 1/ leproduit d'une dictature machiste où il faut soi-disant constamment s'habiller "sexy" (selon les canons de notre époque, qui, je le confesse, me rappellent douloureusement le véritable sens de l'expression fleur de bitûme) OU 2/ une volonté créatrice d'émancipation face à la-dite dictature.

Bon. Aujourd'hui, j'ai frôlé dangeruesement le must en terme d'énervement,  m'incitant à considérer que la loi de l'emmerdement maximum ne connaît pas de limites. Amateurs de rendements décroissants, sachez qu'il existe encore des domaines où les limites intellectuellement et physiquement possibles n'ont pas encore été franchies. Je dois ainsi dire que ma mésaventure d'aujourd'hui avait un parfum de Star Strek, vous savez  "They boldly went where no man has gone before". Donc, voilà pour la bonne bouche (mieux vaut en rire) la petite histoire :

Désireux de me lancer dans la grande aventure de l'aprentissage de la macroéconomie à destination des nuls, je me lançais d'un pas alerte, vigoureux et d'aucuns diront conquérant vers la-dite bibliothèque. Avisant une place stratégiquement orientée (une blonde, une brune et Ô joie, même une rousse en ligne de vue), je m'installais joyeusement. En face de moi, je n'avais personne. Plaisir de courte durée. Une blonde évanescente s'installa derechef à la-dite place. Sympa, me dis-je, au moins si je m'ennuie devant mes courbes de Phillips, je pourrai au moins avoir une distraction et admirer les siennes (hum...). Mouais. La-dite donzelle s'empressa de déballer son matos (un Toshiba je sais pas quoi flambant neuf) d'où le son d'accueil Windows à fond, auquel vint rapidement succéder (en superposition)l e son de son taper rageur( et lourd, genre je me venge de ma frustration) de clavier  plus le chewing-gum maché non moins vigoureusement. Tentant de prendre tout cela philosophiquement, j'essayai une remarque joviale pour signifier à la-dite donzelle que son volume sonore tendait à devenir asymptotiquement inadéquat avec  le sentiment de recueillement religieux sensé régner dans la-dite enceinte. Evidemment, la crinière abondante et soyeuse de ma charmante vis-à-vos cachait avec art un casque d'écoute d'un lecteur MP3 non moins judicieusement placé dans le grand sac 'nouvelles galeries' qu'elle tenait près d'elle. J'ai pu d onc profiter pendant quelques secondes d'une soupe  areanebee d'un goût que je commencai à assimiler rapidement à celui de nos alliés transatlantiques de toujours. Je ne fus donc guère surpris de me voir répondre, d'un délicieux rictus du coin inférieur droit des lévres pleines et purpurines de mon évanescente voisine : "Whôat", avec cet accent redneck texan qui font le délice de s amateurs de sociologie des peuplades primitives.  Je tentai, avec force signes de me faire comprendre, sentant qu'un humour glacé et sophistiqué ne suffirait pas à désamorcer une situation proche du cclash des civilisations. Devant le regard furibond de la donzelle, et dans un élan de courtoisie insensé, je lançais un "Never mind" désinvolte et calculé. Je restai donc là encore une demie-heure, subissant les assauts sonores de mon américaine, nourrissant au passage mon américanophobie primaire. Jusqu'au moment fatidique ou sa copine débarqua (When Jodie meets Tiffany, la scène de l'orgasme en moins)... A deux, et devant l'inertie consternante de mes camarades de jeu, sans doute plus blindés que moi,  je déclarai la cessation des hostilités, et, drapé dans un mépris digne du grand Erwin R. un soir d'été devant Benghazi, je pliai le camps.

Le problème, c'est que désormais, on ne peut plus bosser tranquille dans une bibliothèque sans qu'un imbécile vienne tapoter à côté de soi, c'est rageant! Alors, on parque les fumeurs dans des salles séparées pour qu'ils n'ennuient pas les autres, alors pourquoi ne pas parquer ces dingues du clavier et préserver l'environnement sonore  des bibliothèques????

Publicité
13 mars 2005

Voilà un article sympa sur les asiatiques

Voilà un article sympa sur les asiatiques moqueurs:
http://www.liberation.fr/page.php?Article=281935

Ciao
Nico
11 mars 2005

J'aime le foot mais il y a des limites...

Aux petits footeux me demandant si j'ai vu le match Monaco-Werder : NON J'LAI PAS VU, et celui-là, tu l'as vu?


9 mars 2005

Wanted n°2 : Lost in Tunis, but my Gosh, don't u know it?

Cet homme a été vu dernièrement devisant légèrement au café de la branchitude sophistiquée du VIIe arrondissement de Paris : Basile

Taille : 1m90 et des loukoums
Yeux : Verts pistaches
Signe distinctif : La même coupe qu'Erwin R. un soir d'été 1943 près de Sousse

Son crime : Recherche asymptotique de la gazelle en milieu hostile.



Cet homme est dangereux car amateur de rap-fusion tunisien, pote de Lorie, amant de Jennifer et accessoirement imitateur invétéré et inconditionnel des TOUTES les scènes de Casablanca (surtout celles avec les impers).

Récompense : Une cartouche de "20 mars" Gold Edition de luxe collector et un abonnement annuel VIP aux tribunes présidentielles du stade de Schiltigheim [Elsass, la seule, la vraie, celle qui n'a toujours pas menti].
9 mars 2005

Petit précis de la coolitude bobo aux amateurs du genre.

Un ami m'envoie le courriel suivant :

Que diriez-vous [ci-après une liste de nom dont la logique de rassemblement m'échappe, mais peu importe, là n'est pas le sujet] d'un théâtre [le grand mot est lâché] ce soir ? Paul-Henri [votre serviteur], rassure-toi, c'est bien entendu du contemporain [Ah ouais?], et tu pourras critiquer le lendemain à loisir dans ton blog [Aaaaaaah Oauis!]. Vous autres [les autres comparses], répondez-moi vite [car vous aussi vous glandez devant internet toute la journée]aussi afin que je puisse réserver et nous éviter une déroute [non, la loose, c'est plus fort que toi]!

La pièce : SAMOUBITSA (Le suicidé) - De Nicolaï ERDMAN. Mise en scène de Serge LIPSZYC. [Bon, certains l'auront compris, c'est pas gagné]
Moscou 1928 [Ya Al Pacino?]. Simon est chômeur [euh... Jean Reno alors?]. Il vit dans un appartement communautaire [ Ya du cul comme dans Sideways?]avec Marie [ah? C'est anti-catho en plus?], sa femme [Nom de Lui, ils ne vont pas s'attaquer à cette  institution sacrée qu'est le marriage????]  et Sérafine [c'est ma cousine...; air connu?] sa belle-mère [Ok. Tu cherhces à demander ta fiancée en marriage et tu te prépares psychologiquement... j'ai bon?]
A la suite d'une querelle avec sa femme [pffff] il menace de se suicider [Chais pas... Jean-Pierre Bacri alors?]. Pris au sérieux par sa famille et son entourage [les cons] qui dans un premeir temps tente [c'est télérama ton copier/coller de présentation : bonjour les fautes...] de l'en dissuader, il trouvera dans l'issue fatale, la solution à ses problèmes [ok, c'est fini?].
Dès lors, il va devenir le symbole [non!!! un film crypto-marxiste?] de tous les dysfonctionnements du régime [ah... crypto-libéral alors?]. Il doit se suicider pour les intellectuels [mourrir pour BHL, est-ce vraiment mieux que le faire pour Danzig?], les bouchers [Forza Poujadisma], les écrivains [trop tard, Nabokov est déjà sur le créneau] , les femmes [journée de la femme oblige?]... Et ne peut répondre à toutes les demandes [MERCI DE CONTACTER LA RATP POUR TOUT RENSEIGNEMENT]. C'est la reconnaissance, la belle vie mais il faut passer à l'acte. Impossible [là, je ne comprends pas l'enchaînement].
Nicolaï ERDMAN est né à Moscou d'une famille russifiée d'allemands de la Baltique  [encore un membre des Freikorps qui a préféré tenter sa chance en Russie] le 16 novembre 1900. Il écrit en 1928 le Suicider [c'est concept où il y a encore une énorme faute?], sa seconde et dernière pièce [pas très prolifique... il aurait du faire carrière dans un sovkhoze]. Mais le pouvoir soviètique s'est concentré à la fin des année 20-25 est révolue. Les déviants seront réduit au silence [les invertis?]
En 1923 la pièce est définitivement interdite . Arrêté et condamné en 33, il est éxilé [tough luck Johny]. Il rentre à Moscou en 1949 où il vivra jusqu'à sa mort en 1970 en travaillant comme scènariste. Mais comme l'écrit Michel VINAVER :
"assassiné en tant qu'écrivain en 1932 à l'âge de trente ans, il a passé les trente huit dernières années de sa vie exilé de l'intérieur, dans le mutisme et l'obscurité." [sacré Michou, t'as pas ton pareil pour déterrer des mecs incroyables]

« Simon Est-ce que j'ai pris la fuite devant la révolution d'Octobre? Durant tout le mois d'octobre, je n'ai pas mis le nez dehors. J'ai des témoins ». Extrait [aaaah, ouais, euuuhhhh...]
Comédiens : Alain Batis, Bruno Cadillon, Gérard Chabanier, Juliane Corre, Valérie Durin, Stéphane Gallet, Pascal Gleizes, Catherine Gotrand, Annick Garnier, Serge Lipszyc, Sylvain Méallet


Bref, je n('ai rien contre aller au ciné, mais bon,  là, comment dire? Mouiiiii?

Le lieu et l'heure du rdv : 20h45 au THEATRE MOUFFETARD - 73, rue Mouffetard - 75005  PARIS (Aaahaaa! Le 5e, évidemment, cela n'allait pas se jouer à la goutte d'or)

Le prix : 10 € (tarif - 26 ans, présenter une pièce d'identité) : ah? c'est même pas subventionné dans la catégorie "découverte d'un "théâtre d'ailleurs?"

REMARQUEZ, POUR CEUX  QUI TOMBERONT PAR HASARD SUR CE POST, CELA PEUT PEUT-ETRE VOUS BRANCHER.
Voilà, j'ai fait oeuvre d'utilité publique. Je suis content.

Si.

PH
9 mars 2005

Grobêta?

Bon, manifestement ce blog est un coup d'essai, aussi je vous avertis que je planche sur un blog plus "professionnel" histoire de poster mes articles et autres recherches, passées, présentes et à venir.

Voilà, voilà. Sinon, vous, ça va?

PH
Publicité
1 2 > >>
Paul-Henri Pruvost
Publicité
Publicité